Un granulé bois est un bâtonnet compacté de forme cylindrique dont la longueur moyenne est de 20 mm et le diamètre de 6 mm. Il est issu du compactage de sciures de bois.
Il est utilisé pour le chauffage des habitations.
Le taux d’humidité doit être inférieur à 10%, le taux de poussières est à 0,5% et le taux de cendres est inférieur à 0,5%. Le PCI du granulé bois CREPITO et EO2 est compris entre 4,7 et 5,1 kWh/kg.

De plus en plus de nos clients cherchent à comparer le pouvoir calorifique du granulé bois au pouvoir calorifique des autres combustibles : fioul domestique, gaz, électricité, bûches de bois, …
Ce PCI détermine le pouvoir « chauffant » de votre combustible.
Mais il faut aussi prendre en compte le type d’installation car un rendement plus élevé (pour une nouvelle installation) vous permettra de consommer moins de combustible pour une même chaleur.
Les combustibles se comparent également sur la facilité d’utilisation et de conservation, sur son mode de livraison, sur son caractère « écologique » et renouvelable et sur son prix.
Le granulé bois est une énergie compétitive par rapport aux énergies fossiles.

Il n’y a aucune différence entre un granulé bois et un pellet. Le terme « pellet » est d’origine anglo-américaine, le mot « granulé bois » est le nom français.

Plusieurs critères définissent le granulé bois : son prix, son origine, son pouvoir calorifique, son taux d’humidité, sa teneur en poussière et le taux de cendre produit lors de sa combustion.

Aujourd’hui, le granulé bois est normalisé à l’échelle européenne. Vous pouvez donc trouver sur le marché des produits de qualité très variable.

Les éléments principaux dont il faut tenir compte sont :

• une certification Din+, NF, ENRplus A1
• une origine 100 % bois
• un grand pouvoir calorifique
• un faible taux d’humidité qui garantit la bonne tenue et la parfaite combustion
• une teneur très faible en poussières assurant une bonne qualité de combustion (en évitant les dépôts sur les foyers). Il faut ajouter aussi qu’un important taux de poussière peut provoquer des blocages au niveau des vis d’approvisionnement.
• une teneur très basse en minéraux afin de produire peu de cendres lors de la combustion du produit

Le prix est souvent le 1er élément dans le choix du type de granulé bois. Des normes existent à ce jour, Din+, NF, ENplus A1 garantissant au consommateur la qualité du produit.
Il y a donc sur le marché des produits de qualité très variable, pouvant créer des dysfonctionnements. Les produits de qualité médiocre non certifiée ont souvent des coûts attractifs, mais les conséquences sur le matériel peuvent être dangereuses.
En effet, le gain obtenu sur le prix des granulés disparaîtra par l’apparition de dommages sur les appareils de chauffage, tels que l’encrassage du foyer, la formation de mâchefer dans les brûleurs, la réduction de la durée de vie de l’appareil de chauffage, voir une éventuelle casse anticipée du matériel.
A cela s’ajoute une augmentation du coût global de chauffage, car une mauvaise qualité des granulés entraîne une mauvaise combustion, donc il faudra plus de granulés pour obtenir le même niveau de chaleur.

Il ne faut pas oublier non plus qu’une mauvaise combustion implique une augmentation des polluants dans les fumées et dégrade ainsi l’environnement.

Les fournisseurs de granulés doivent être en mesure de vous présenter la fiche technique du produit. Sur cette fiche, il doit être spécifié le pouvoir calorifique du combustible : le PCI. Ce dernier dépend de la nature du combustible et de sa teneur en eau.
Le granulé de bois CREPITO et EO2 ont un PCI brut à 5 kWh/kg. Plus le bois est sec, plus le PCI sera élevé et donc plus le granulé aura un pouvoir chauffant élevé.
C’est pourquoi il est important de ne pas comparer les granulés bois uniquement sur le prix, mais aussi sur le PCI du combustible.

Il est en fait très difficile de répondre à cette question, car elle dépend de plusieurs critères :

• la surface et le volume de l’habitation,
• le type d’isolation de la maison,
• la température intérieure souhaitée,
• la rigueur de la saison,
• s’il s’agit d’un chauffage d’appoint ou un chauffage principal

Après l'étude et avant votre installation, votre installateur est capable de vous estimer à + ou - 5% votre consommation pour un hiver dit "standard". Attention malgré tout a l'annonce de certains qui pour vendre leur matériel annonce des chiffres anormalement bas.

Nous pouvons vous donner quelques chiffres par rapport à notre exprérience, attention ces chiffres sont des moyennes à titre indicatif.

Pour des maisons non RT2012 d'environ 100m², en moyenne les clients consomment entre 1 et 1,5 tonnes par hiver pour un chauffage de complément et 2 à 2,5 tonnes pour un chauffage total.

Pour des maisons RT2012 d'environ 100m², en moyenne les clients consomment entre 0,7 à 1,2 tonnes par hiver pour un chauffage total.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les granulés bois se conservent très bien d’une année sur l’autre, si son stockage est bien réalisé à l'abri de tout contact avec de l'eau, sur une palette et pas en appui sur un mur. Ne pas couvrir le granulé de bois pour éviter les effets de condensation.

Il existe des crédits d’impôts pour l’installation de chaudières ou de poêles à granulés, ils varient en fonction des lois de finances de chaque année, l’installateur ou les organismes pourront répondre à cette question lors de la réflexion de votre projet.

Pour les chaudières sans silo, les poêles a granulés et les inserts à granulés, nous vous recommandons de stocker les sacs de granulés dans un local suffisamment sec, sur une palette et éviter le contact avec un mur humide.

En effet, le granulé bois craint l’humidité. De plus, si les sacs sont manipulés trop brutalement ou sont écrasés, le granulé se transformera en poussière ou « fines » qui peuvent entraîner des bourrages dans les vis d’approvisionnement.

Nous pouvons vous donner 2 informations concernant l'evolution du prix du granulé de bois :

La première est en rapport averc les autres energies :

Evolution des prix des combustibles

la deuxième est l'historique des prix moyens Français du sac et du vrac :

Evolution du prix des granulés bois en moyenne pour la France

Dans une premier temps avant de contacter votre installateur, ou le fournisseur de combustibles, assurez vous que le poêle est propre. Controler que les trous du creuset sont tous bien propres et pas obstrués. 

Le poêle étant propre, vous devez contrôler ce que nous appelons le "triangle du feu". 

L'explication de ce triangle de feu, le triangle de feu est obligatoire pour qu'il est combustion avec n'importe quels combustibles, c'est la réaction de 3 composantes :

1/ Combustible : il peut etre solide, liquide ou gazeux.

2/ Comburant :  c'est la quantité d'air amenée au foyer appelé "air comburant".

3/ Chaleur : c'est le déclencheur de la flamme suite à un bon dosage combustible -> air comburant dans le cas d'un poêle à granulé de bois, il s'agit de la "bougie".

Dans le cas d'un poêle à granulé, il faut donc contrôler que du granulé tombe dans le creuset, que l'air comburant arrive bien et en quantité suffisante dans la chambre de combustion (pour information, il faut en moyenne 10m³ d'air pour 1 kg de granulé consommé), et enfin que la bougie d'allumage chauffe bien le granulés de bois.

Si un de ses éléments est manquant, prenez contacter avec votre installateur.

Quelques pannes régulières, n'ayant pas besoin de l'intervention de l'installateur :

Si après toutes ces vérifications, le poele ne fonctionne toujours pas, contactez votre installateur.

Le bistrage est le résultat des fumées de votre feu de bois refroidit au fur et à mesure qu’elles remontent le long du conduit. Si elles sont trop froides avant d'en être sorties, elles vont condenser et se déposer sur les parois. Elle formeront alors une croûte qui s'épaissiera petit à petit en risquant à terme d'obstruer le conduit.

Quelles sont les causes de l'apparissiont du bistre ? Il arrive quelques fois que les fumées soient trop froides avant la sortie du conduit. Cela peut être dû à :

• Une mauvaise utilisation du poêle, il faut toujours garder une température elevée dans le conduit,
• L’emploi de bois humide dont le taux d'humidité supérieur à 20 %,
• Un conduit mal dimensionné par l’installateur, trop souvent ce cas est constaté.

Comment reconnaitre le bistre, contrairement a la suie qui n'a aucune resistance. Le bistre ressemble à du goudron et est dur comme du béton. Il est un excellent combustible mais dans le mauvais sens du terme : s’il prend feu, il a de grandes chances de provoquer l’incendie de votre maison !

Notre conseil est de faire inspecter régulièrement votre conduit. La réglementation est claire sur l'entretien de votre conduit, 2 ramonages par an doivent être faits dont 1 pendant la période de chauffe.

La corde de bois de chauffage est une unité de mesure très ancienne (avant la révolution française). C'était la quantité de bois déterminée par la longueur d'une corde entourant les morceaux de bois coupés vraisemblablement à une longueur donnée. Cette unité varie énormément en fonction des régions et même des localités car la corde utilisée mesurait entre 6 m et 13,60 m selon que l'on habitait en Bourgogne ou à Marseille. La corde équivaut en moyenne entre 2 à 5 stères. En Bretagne, la corde valait 3 stères.

Le mot stère, venant du grec stereos signifiant solide, apparaît officiellement dans l'article 5 de la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795). Le stère correspond à 1 m³ de bois empilés, confectionné exclusivement avec des bûches de 1 m de longueur, toutes empilées parallèlement et rangées avec soin. Le décret n° 75-1200 du 4 décembre 1975 déclare : « Le stère est employé pour mesurer le volume du bois de chauffage empilé. L'emploi du stère devra cesser avant le 31 décembre 1977. » Aujourd'hui, même si le stère est toujours employé comme unité d'encombrement réservée au bois de chauffage, il appartient à la catégorie des unités non autorisées.

-> L’unité légale de vente du bois de chauffage est le m3 de bois empilés.

La correspondance entre stère et m³ de bois empilés n’est pas si aisée car elle dépend de la longueur des bûches utilisées. En effet, si la taille des bûches est inférieure à 1 m, le volume de bois apparent diminue car les vides sont mieux occupés. Ainsi le « stère » ne correspond plus à 1 m³, mais à 0,8 m³ pour des bûches en 50 cm, 0,7 m³ pour des bûches en 33 cm et 0,6 m³ pour des bûches en 25 cm.

Pourtant, vous disposez toujours de la même quantité de bois :